QUID
Lucien Malson, écrivain et philosophe, revient sur le parcours de cet « artiste éclatant » ainsi que sur la technique et la thématique de son œuvre.
Elisabeth Sorignet, critique, dresse le portrait d’un artiste libre, visionnaire et généreusement inspiré, dont les toiles respectent désormais toutes le nombre d’or.
La liste des expositions, collections privées et Musées qui présentent, ou ont présenté, les œuvres d’Elric Miault mettent en exergue la carrière internationale de l’artiste.
La Peinture d'Elric Miault
par Lucien Malson, écrivain et philosophe
J’ai toujours aimé la philosophie, comme la musique, et toujours aimé la peinture. Il m’est arrivé d’écrire attentivement et fervemment sur les grands épisodes que furent l’impressionnisme, le cubisme, le surréalisme, moins sur ce qu’on a appelé l’abstraction, dont j’apprécie cependant certains gestes. C’est le cas par exemple pour l’œuvre de Mondrian dont la pratique géométrale offre des formes strictes et répétitives distribuées avec une grande rigueur et un choix de couleurs qui aboutit à une infaillible harmonie. Je pense à d’autres peintres qui procèdent, à Paris, avec semblable mesure. Par exemple à Maïce le Baron dans la construction appliquée de rectangles virides, ou à Dominique Guyot chez qui la géométrisation des formes laisse parfois surgir, à son terme, une esquisse figurative perceptible par soupçon. Dans les deux cas notre estime est captée.
Il est loisible de considérer d’autres styles qui se détachent de ceux que nous venons d’évoquer et qui satisfont notre goût. Parmi les artistes dont le souci n’est pas davantage de récupérer et transcender les êtres ou objets du monde visible, nous comptons ceux qui font s’épanouir sur la toile un décor explosif et lui donne de la gloire. J’avais rencontré cette manière picturale au Musée de la Légion d’honneur et des Ordres de Chevalerie dans un tableau signé Elric Miault. J’ignorais alors que d’autres œuvres de lui avaient été également acquises par le Musée du Vatican (Vatican), le Musée de Marrakech (Maroc), le Musée d’art moderne de Cali (Colombie), les fondations Ademus (Québec), Adolphe de Rothschild, Rotary Club, Arthérapie (Paris), Cipia (Inde), Omar Benjelloun (Maroc).
Au mois d’octobre 2010, exposées à l’Espace Cardin, j’ai reconnu quatre peintures d'Elric Miault qui était présent, parmi ses confrères. Nous avons conversé. Beaucoup de choses m’ont été apprises. D’abord qu’il fut un grand voyageur. Je savais déjà que le peintre irait loin.
Les voyages commencent de bonne heure. Né à Fontenay-le-Comte, Elric, encore enfant, vit quelques années en Amérique du Sud, puis, durant son adolescence en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti. Il revient en France dans le Sud-Ouest, connaît le Limousin et Bordeaux après un séjour à Nantes. A dix-huit ans, orienté par son père vers cette armée dont il est haut dignitaire, il se trouve engagé, au cap de Souges, dans le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes. Lors d’un saut collectif mal encadré, il perd l’usage de ses deux jambes. Après une longue convalescence et une chanceuse guérison, il retrouve, définitivement, le domaine civil. Un oncle le reçoit à New York. Il tient un restaurant à Manhattan. Le neveu apprend l’art culinaire et se remet à dessiner, exercice pratiqué avec adresse dans son jeune temps. Au café du coin, il montre ses croquis à quelques amis et ceux-ci, à sa surprise, lui offrent, un matin, des toiles, des pinceaux, des couteaux, de l’huile et autres éléments accompagnateurs. Il se lance, lors de son premier tableau, dans ce qu’il nommera, par la suite, un abstracto-lyrisme. Gary Lasdun, scénariste du New York Theatre, tient à l’acheter, demande le prix, ne reçoit pas de réponse et déclare de lui-même, en sortant son chéquier : quatre mille dollars, somme imprévisible par Elric Miault qui décide, évidemment, de prolonger l’aventure.
Quelques temps plus tard, en 1996, incité par Lasdun, le débutant accroche plusieurs tableaux lors d’une Business Party à Rhodes Island. La meilleure vente s’élève non loin du triple de celle qui avait étonné le dessinateur du petit café français. La deuxième manifestation se tient, toujours à New York, à la célèbre Revel Gallery. La carrière s'ouvre et la réputation croît. Notamment, en 1997, à l’Espace Levesque (Québec), à la Galerie Ménard (Montréal) et, en 1998, à la Galerie des Arcades (Genève). Au-delà de cette époque, le peintre va exposer dans nombre de parties du monde. On peut les connaître, une à une, dans sa biographie qui est jointe à chaque manifestation de cet ordre.
La technique de cette peinture abstracto-lyrique implique l’utilisation de gros pinceaux chinois et de chalumeaux propulseurs de feu qui étendent les teintes fondamentales, liant les éléments et libérant les éventuels symboles et effigies. En de grandes plages soumises à l’efficace de l’encre, de l’huile et de la laque aux actions conjuguées, se projettent des couleurs pigmentaires de pierres broyées : la colombite (noire), la malachite (verte), le lapis-lazuli (bleu), le cinabre (rouge) et de métaux précieux : or, argent, bronze, cuivre, savamment transformés. Les dominantes colorées varient selon l’éclairage, passent, lentement, par exemple, d’un violet impérieux à un jaune triomphant.
L’observateur assiste à quelque moment du jour, à ces déplacements de pouvoir sur la toile, entre grège et turquoise, lavande et vermeil, corail et céladon. D’autre part, à la lumière, l’or se ravive et la laque s’attiédit. La thématique de l’œuvre s’incarne en sujets de composition qui relève des options passionnées de l’auteur pour la cosmologie et les traditions spéculatives : mythologiques, théologiques, philosophiques qui flottent dans notre atmosphère culturelle. Il faut, à ce propos, nommer quelques tableaux. Saturne, dont on perçoit, à gauche, le nuage safran et rose-orangé d’où se détache un Titan, satellite céruléen. Mars-Neptune, qui oppose le nacarat à l’indigo. Pas moins de seize toiles sont dédiées à Gaïa, la terre, d’abord naissante puis, succédant à l’incandescence, s’ouvrant au minéral, au végétal et au stade animal où elle va penser par notre intermédiaire. On découvrira des traces illusionnantes où nous projetons une part de l’essentiel, comme en présence d’une planche de Rorschach : un renard, un homme, mais aussi des graphies soigneusement dessinées qui ont valeur symbolique et renvoient aux images de l’Orient et du Moyen-Orient, aux légendes de Rome et de la Grèce antique, comme celle de l’île engloutie, Atlantide, contée par Criton dans le dernier dialogue platonicien. Nous allons, même, aux fantaisies des théosophes et, incluses fortement dans l’imaginaire occidental, aux très hautes figures bibliques de Gabriel ou Raphaël, l’annonciateur et le soldat divin.
Artiste éclatant, Elric Miault, à notre sens, surplombe tous ces apports culturels et les fige sur des toiles qui resplendissent et continuent de vivre au milieu des plus grandes collections.
Lucien Malson
Rencontre avec un Maître
par Elisabeth Sorignet, critique
(Gustave Moreau)
Né en 1977, Elric Miault passe son enfance en Guyane française, en Nouvelle Calédonie et à Tahiti. A 18 ans, il s’installe à Greenwich Village, New York, et s’adonne à ses passions : l’écriture et le dessin. C’est à cette époque qu’il peint sa première série de tableaux. Celle-ci est présentée lors d’une « business party » à Rhodes Island et remporte un vif succès : l’intégralité de ses œuvres est vendue. Ce sera une expérience décisive pour le jeune Elric qui décide d’en faire son métier. En 1996, il expose quatorze toiles à la Revel Gallery de Soho. C’est le début de nombreuses expositions internationales qui jalonneront le parcours de l’artiste, notamment à Tokyo, Kyoto, Genève, Paris, Monaco, Stockholm, Madrid, Casablanca…
Elric Miault, « peintre voyageur », emprunte à diverses techniques picturales et mêle, dans la beauté, traditions et innovations en faisant usage d’or, d’argent, de cuivre, de bronze et de couleurs élaborées à partir de minéraux, de pigments et de laque. Les reflets changeants de l’or et des pierres précieuses de ces véritables bijoux picturaux confèrent toute leur magie à l’iconographie symboliste de l’artiste. La peinture d’Elric Miault porte en elle une certaine universalité et forme une œuvre unique et originale. C’est pur bonheur que de se laisser envoûter par ses toiles qui ne cessent de dévoiler, jour après jour, d’heure en heure, de nouveaux messages.
Ne s’inspirant d’aucune école artistique, l’artiste assume son entière liberté de créer et nous surprend avec élégance, prouvant, par là-même, qu’artiste on est ou on n’est pas. L’inspiration généreuse, la liberté visionnaire et la force du style dans le déploiement des couleurs modifient notre perception, nous invitent à la rêverie, nous entraînent vers un autre monde. S’il fallait deviner quelques influences, Gustave Moreau et William Turner s’imposeraient. Novateur, Elric Miault l’est plus qu’aucun peintre, mais toujours au service de la beauté, guidé par une riche spiritualité et une technique très personnelle. Ombres et lumières se côtoient, se frôlent et s’évitent en un ballet fabuleux. Et l’on plonge dans les profondeurs de l’œuvre aux allures multidimensionnelles.
Inimitable, son style abstracto-lyrique est assumé, autorisant un répertoire vaste et renouvelé à loisir. Non contents que chaque tableau soit un nouveau voyage, il nous est également permis de découvrir indéfiniment, en chacune de ses œuvres, de nouvelles images. Véritable alchimiste, l’artiste créé des tableaux aux reflets chatoyants, changeants et féériques, tels les robes de Peau d’âne se revêtant des couleurs du temps, de la lune ou du soleil. Selon que la lumière est d’aurore, diurne ou crépusculaire, l’or flamboie ou s’efface, la laque se fait discrète ou s’affirme.
Unique, force est de le répéter, la peinture d’Elric Miault nous élève autant qu’elle nous fascine, nous cultive autant qu’elle nous enchante. Discrètes mais omniprésentes sont les références ésotériques, tels les symboles des planètes. Eliphas Lévi, Papus ou bien encore Robert Ambelain, furent sources d’inspiration pour l’artiste. Le somptueux Sator (2007) est un hommage au carré magique du même nom. Une cérémonie ésotérique s’opère sous les influences de la lune noire et de la planète Mercure qui, de par leur alignement astronomique, ouvrent au Mage des portes vers d’autres dimensions. Des esprits virevoltent tels des feux follets; le Magicien les purifie et les fait passer au-delà. Le turquoise et la nacre chatoient, miroitent et nous envoûtent, participant aux mystères. Rencontre (2003) : le Démiurge pointe son doigt vers une silhouette sous un ciel prodigieux. C’est certain, l’artiste a été touché par la grâce et fait de l’univers son inspiration première. Ainsi, Genius (2007), aboutissement ultime de la série des Gaïa, rend-il hommage avec magnificence au génie du Créateur et à la naissance de la terre. Les roches s’entrechoquent et s’embrasent créant la fusion des matières en une magistrale partition. Déjà, dans Gaïa 16 (2007), l’œuf cosmique avait éclos… Les formidables notes du Missa in tempore belli de Haydn résonnent alors... Parmi les autres influences musicales de l’artiste lorsqu’il peint, l’on notera Albinoni, Bach, Beethoven, Chopin, Malher, Mozart, et, bien entendu, la suite symphonique des planètes de Gustav Holst, très présente dans les tableaux Saturne, Titan et Mars-Phaleg (2008). En ce dernier, l’esprit de Mars, symbole de force et de vigueur, plane du haut de sa montagne flamboyante de carmin et d’or. Plus loin, Agartha (2006) nous exhorte à entrer dans son royaume souterrain légendaire. Serait-ce là où serait cachée la Table d’Emeraude ? Seul Caïnos (2006), gardien des portes des deux mondes, et tableau fétiche de l’artiste, le sait… Elric Miault nous guide enfin vers un songe en bleu et rose traversé de rivières d’or, Amour éternel (2016). Apaisés, nous pouvons alors emprunter le Drakkar des âmes (2010), pour un voyage aurifère dans les profondeurs de notre esprit.
L’or, l’argent, le cuivre, le bronze, le béryl, la malachite, le cinabre, le lapis-lazuli, le corindon, le quartz et le diamant confèrent à ces œuvres une qualité magique et lithothérapeutique que l’on ne peut omettre de mentionner. Messager des temps à venir ? Au travers de son art, Elric Miault le visionnaire soigne l’âme et nous prépare… Les œuvres d’Elric Miault sont présentes dans nombre de collections privées internationales et musées, comme le Musée du Vatican, le Musée de Marrakech, le Musée national de la Légion d’Honneur et des Ordres de Chevalerie, la Fondation Adolphe de Rothschild, pour ne citer qu’eux. C’est un plaisir immense que de voir exposées les œuvres d’un vrai peintre, en cette époque où l’art, du fait de quelques uns, est moribond.
En ces temps de grande falsification où des usurpateurs ne savent que rabâcher le « non-art », tel qu’il fut institué par le mouvement Dada il y a une centaine d’années en réaction à l’académisme, le véritable amoureux de l’Art est bien en peine. Il est d’ailleurs à noter que le Dadaïsme, contestation culturelle provocatrice, s’essouffla très vite et mourut définitivement six ans après sa création. Il est navrant et pitoyable que les hauts lieux de la culture n’accueillent de nos jours, pour ainsi dire, que ces « non-artistes ». Comment pourrait-on les qualifier autrement ? Fausses armoires à pharmacie, chaussures géante fluo, jeans en silicone, enseignes lumineuses de type néon, dessins d’enfants de cinq ans, tags en tout genre, point noir sur fond noir… On comprend pourquoi le marché de l’art contemporain suffoque, se précipitant délibérément dans le gouffre du déclin civilisationnel.
Aux entichés de réalisme, tout en saluant la prouesse du copiste, nous aimerions tendre un appareil photo et rappeler la formule de Balzac: « La mission de l’art n’est pas de copier la nature mais de l’exprimer ». Quant aux minimalistes, nous souhaiterions les inviter à s’adonner au rafraîchissement de quelque mur et à laisser la place aux artistes dignes de ce nom. Car qu’est-ce que l’art sinon le talent d’exprimer la beauté et de susciter des émotions ? Nul ne doit avoir besoin d’ « intellectualiser » une œuvre pour l’apprécier… Les provocations n’ont que trop duré. L’art véritable est celui qui nous émeut, laisse libre cours à notre imagination et ne révèle pas tous ses mystères. C’est le cas des plus belles poésies comme des plus merveilleuses peintures. A l’heure où les mondains dominent le marché de l’art et où des fortunes se dépensent en mystifications, nous laisserons ces aveuglés spéculer sur le néant pour préférer l’œuvre éclairée d’Elric Miault, un Maître.
Elisabeth Sorignet
Expositions
- A VENIR : Paris-Londres-Tokyo-New-York 2017/2018
Rétrospective "Les oeuvres de Miault, Peintre de l'Au-delà". - PARIS 2017-2018
Galerie Artitude ( exposition permanente) - PARIS 2017
Village suisse - Galerie 19 - PARIS 2014-2016
La Galerie - PARIS 2015
Vente privée chez Arthur T - MARSEILLE 2012-2014
Atelier de la Rose Bleue - PARIS 2013, 2014
Vente privée chez Arthur T - BRUXELLES 2013
Galerie Brenart International - PARIS 2012
Salon de la Société Nationale des Beaux Arts - TEL-AVIV 2012
Salon d'Automne - PARIS 2011
Galerie 111 - PARIS 2010
Grand Palais - PARIS 2010
Espace Cardin - NEW YORK 2010
Knoedler Gallery - CANNES 2010
Salon international d'Art Contemporain 2010, La Croisette - GAZERAN 2009
Galerie "D’un Autre Monde" - PARIS 2008
Galerie du Léman-Rive Gauche - CASABLANCA 2008
Galerie "Venise Cadres" - MADRID 2008
Intercontinental - NEW YORK 2007
Knoedler Gallery - PARIS 2007
Art Street Gallery - PARIS 2006-2008
Galerie Khawam - PARIS 2006
Louvre des Antiquaires - STOCKHOLM 2005-2006
Galerie Gunnrummet - ANTIBES 2004-2005
Galerie Villa Carlo - VALLAURIS 2004-2005
Galerie "Mémoires d'Arts" - VALBONNE 2004
GMAC de Valbonne - GRASSE 2005
Eler Gallery - St BARTHELEMY 2003
Boubou club - PARIS 2002
113eme Salon des artistes indépendants - TOKYO 2002
Salomé Art Gallery –Ueno - KYOTO 2002
Western Myako gallery - PARIS 2001-2003
Galerie Raymonde Duval, Jardins du Palais Royal - NANTES 2001
Marché des arts et traditions (2ème prix) - PARIS 2001
Marché d’art contemporain de la Bastille - PARIS 2000
111e Salon des artistes indépendants - NEW YORK 2000
Knoedler Gallery - MONACO 2000
Salle polyvalente (Berthus) - PARIS 2000-2004
Galerie Cinko, passage Choiseul - LA ROMANA 2000-2004 (Répubique Dominicaine)
Casa de Campo, Galéria Nader - MONTREAL 1999
Galerie Ménard - QUEBEC 1999
Espace Levesque, Bd René Levesque-Est - GENEVE 1998
Galerie des Arcades - TOKYO 1997
Galerie Fukuya, 3-41-3 Yushima Bunkyo-ku - SEFROU (MAROC) 1997
Al Majid Institut - NEW YORK 1996
Revel Gallery
MUSÉES ET Collections
Musées
- Musée du Vatican (Cité du Vatican)
- Musée de Marrakech (Royaume du Maroc)
- Musée national de la Légion d’Honneur et des Ordres de Chevalerie (France)
- Musée d'Art moderne de Cali (Colombie)
Collections Particulières
- Fondation Adolphe de Rothschild (France)
- Rotary Club (France)
- Fondation Arthérapie (France)
- Fondation Cipla (Indes)
- Fondation Ademus (Québec)
- Fondation Omar Benjelloun ( Royaume du Maroc
Médias
Télévision
- Stolitsa, Russie, novembre 2010
- Blackdownhill, Russie, novembre 2010
- World Fashion TV, mars 2009
- Kuweit TV.1, Orient, novembre 2007
- Les nuits de Cannes, Documentaire Arte 2005
- NHK World TV, Japon, 2002
Radio
- RNE Madrid, 2008
- Mysticline FM, 2002
- WCT radio Québec, 1999
Presse écrite
- Hipster Magazine 2016 n° 5 (France)
- La Gazette des arts 2010 n° 12 (France)
- Focus Magazine 2007 n° 07 (Liban-Dubaï-Paris)
- Bieler Tagblatt (Ed Gassmann) L18719 (Suisse)
- La cape rouge 2003 n° 258 (Canada)
- Presse-Océan 2001 (France)